Toulhoat

dimanche 22 mars 2015

Jolis émaux !

Cette flasque à alcool présente un très bel émaillage avec de magnifiques effets de fondu entre le gris et le vert puis une démarcation nette entre le vert et le marron.

On oublie l'alcool pour en faire un superbe soliflore !

Pièce non signée.
Grès, années 80'



Gwenola.

Petit bol à oreilles (taille 1) orné du décor 500 du à Toulhoat et posé ici, par Georges Allier.
Un joli prénom d'origine celtique et une date écrite en breton.
26 août 1951.
Faïence



Tampon ovale "Keraluc près Quimper" + 500 (N° du décor) 
+ empreinte 1 (taille) + AG pour Georges Allier.


samedi 14 mars 2015

Bestiaire fantastique.

Voici un autre exemple de flacon zoomorphe parmi les nombreux modèles qui ont été produits par Keraluc dans les premières années de la manufacture.
Est-il sorti de l'imagination de Toulhoat ?
En ce qui concerne le décor, je pense pouvoir l'attribuer à A. L'Helguen.
Faïence, années 50'




Un flacon qui devient cendrier lorsque l'eau de vie a été bue...



Une signature assez reconnaissable. 


Une simple tasse...

... mais superbe avec ces magnifiques émaux !
Grès. Années 80'
Non signée.








mercredi 11 mars 2015

Plat aux poissons par JP Millot.

Intéressant plat présentant un décor de poissons. 
Décor qui n'aurait été réalisé qu'en très peu d'exemplaires (4 ou 5, selon JP Millot).
Grès, début des années 60'.




L'artiste oubliait parfois de mentionner Keraluc dans sa signature.


Théière du Roi Gradlon par Yvain.

Sur ce tableau du Musée des Beaux-Arts de Quimper, on peut voir le Roi Gradlon abandonner (sur injonction de Guénolé) sa fille Dahut aux flots afin de calmer la colère divine et d'avoir la vie sauve...


Yvain a très joliment décoré cette théière en s'inspirant de ce qui est peut-être la plus célèbre légende bretonne.



Comme sur le sucrier présenté précédemment, on retrouve un blason noir et or décoré d'hermines.


La théière présente aussi cette curieuse dédicace...


Faïence
1947


dimanche 8 mars 2015

Jean-Pierre MILLOT, un artiste à découvrir...

                          ...ou, à redécouvrir !


Je possède quelques pièces signées JP Millot, un artiste pour lequel l’Encyclopédie des Faïences de Quimper ne propose aucun renseignement. J’ai donc entrepris quelques recherches et j’ai fini par retrouver Jean-Pierre MILLOT qui a bien voulu me raconter son "épisode" Keraluc !


Aux Beaux-Arts de Quimper. 

Après avoir obtenu son diplôme des Beaux-Arts de Quimper en juin 63’ et sur proposition de Jos Le Corre, Jean-Pierre Millot s’est retrouvé dans le bureau de Marie-Thérèse Chauveau (Gestionnaire) avec Pol Lucas (Directeur technique) pour un entretien à la suite duquel, il allait signer un contrat de "décorateur sur céramique". 

Lancé dans le bain directement et n’ayant pas eu de maître d’apprentissage, JP Millot a été très marqué par l'habileté des peinteurs et surtout par la qualité du travail d’André L’Helguen, dont il reconnait qu’il fut un modèle d’inspiration qui se traduisit dans ses premiers décors… 

Son statut d’artiste indépendant lui permit de profiter de l'infrastructure de Kéraluc (choix des pîèces qu’il voulait travailler, disposition d’un émailleur pour mettre la couverte blanche, choix des colorants, enfourneurs maison et aussi l’aide des représentants de la maison qui proposaient ses pièces dans les commerces spécialisés de la Bretagne. 

De ce fait, JP Millot n’eut jamais à faire de la série et put se consacrer pleinement à son activité de création de décors en ne réalisant que des pièces uniques.


Collection JP Millot 

Après quelques mois de tâtonnements, JP Millot va développer son propre style basé sur le jeu des camaïeux de couleurs ainsi que sur la technique du grattage (technique à travailler du bout des doigts, puisqu'elle consistait à graver, donc enlever la couche superficielle des colorants, sans toucher à la couverte blanche, sinon, on était certain d'avoir des retraits à la cuisson... D'où non commercialisables, et croyez moi, j'en ai gravé trop profond un certain nombre avant d'avoir la main ; dixit JP Millot).



Collection JP Millot 

Ce type de décor va être apprécié de la clientèle et les commandes vont arriver… 

A cette époque, le nombre de pièces produites est assez conséquent et JP Millot gagne correctement sa vie car le salaire est proportionnel au nombre de pièces vendues ! Toutefois, le salaire fluctue d’un mois à l’autre… 

Les commandes : des services à café pour lesquels il faut décorer des dizaines de tasses, soucoupes et autres pièces… On n’est pas très loin de la série et cette petite contrainte, avant qu’elle ne devienne lassitude va certainement jouer un rôle dans le choix d’orientation que l’artiste va donner à sa carrière… 

La lassitude de certains décors répétitifs et le besoin d'une stabilité financière vont conduire JP Millot à poser sa candidature à un poste de maître auxiliaire, qui sera accepté de suite, le contraignant à démissionner de Kéraluc en septembre 1966.
(Déjà, comme étudiant aux Beaux-Arts de Quimper, le directeur Robert Villard, m’avait confié une classe d'enfants le jeudi après-midi. J'avais aimé cette expérience et peut être cela a-t-il joué dans mon choix futur.../dixit JP Millot

Au cours de ces trois années passées à la faïencerie, JP Millot va côtoyer les artistes de la maison (les "ainés" : Toulhoat, Yvain et L’Helguen) et se liera d’amitié avec Horellou et Courjault. 

JP Millot va quitter le Finistère pour l'Ille et Vilaine où il va devenir professeur d'art appliqué en lycée professionnel, puis chargé d'inspection (6ans) avant de terminer sa carrière en lycée technique. 

Actuellement en retraite, il peint et continue à enseigner le dessin et la peinture au sein d'un atelier d'adultes.







samedi 7 mars 2015

Sucrier à la ville d'Ys par Yvain.


La merveilleuse cité d'Ys fut construite sur les flots et offerte à sa fille Dahut par le Roi Gradlon.
Yvain a bien représenté la porte de bronze qui fut ouverte par le diable afin que la ville soit submergée par les flots....


Localisée dans la baie de Douarnenez, la cité légendaire d'Ys occupe un rôle majeur 
dans les légendes bretonnes...


Un joli blason or et noir orne le dos du sucrier.
Le blason de la ville d'Ys ?
Faïence, 1947


jeudi 5 mars 2015

Juste un dicton...

"Breton ne craint pire que de soyf expire !..."


Petit cruchon décoré par Yvain.
Faïence, début des années 50'



mercredi 4 mars 2015

Sant Ronan.

Arrivé en Cornouaille au VIème siècle, ce saint fait partie de la riche mythologie bretonne.
Le magnifique village médiéval de Locronan lui devrait son nom et dans l'église Saint Ronan, on peut voir le tombeau du Saint.
Tous les ans en juillet, a lieu le pardon de Saint Ronan avec une procession qui s'appelle la Troménie.


Petit vide-poche en grès pour Rochevilaine - Pen Lan.



Pirate des caraïbes ?...

... Ou du carnaval de Dunkerque ?
En tout cas, aussi bariolé que les spécimens qu'on peut croiser là-bas...
Pipe en grès.




Les trois frères, version Keraluc ?